« Saint-Aubin-de-Luigné » : différence entre les versions

Un regroupement intervient le 31 décembre [[2015]] entre les communes de Saint-Aubin-de-Luigné et [[Saint-Lambert-du-Lattay]], donnant naissance à la [[Création de la nouvelle commune de Val-du-Layon (2015)|commune nouvelle]] de [[Val-du-Layon]]. Saint-Aubin-de-Luigné devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-74'' du 16 novembre 2015, portant création de la commune nouvelle de Val-du-Layon — Voir [[création de la nouvelle commune de Val-du-Layon (2015)]].</ref>.

Jusqu'alors la commune angevine de Saint-Aubin-de-Luigné est intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes Loire-Layon|Loire-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chalonnes-sur-Loire|de Chalonnes-sur-Loire]] (Rochefort en 1793, [[Canton de Chalonnes-sur-Loire (ancien)|Chalonnes]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Aubin-de-Luigné'', 2007</ref>) et l'[[arrondissement d'Angers]].

Deux voies antiques traversaient son territoire, l'une en rive gauche de la Loire et l'autre de Chalonnes à Vihiers. Une église existe dès le début du {{XIs}}, dédiée à saint Aubin, Aubin d'Angers, évêque d'Angers en 529. À la fin du {{XVs}}, du charbon de terre est extrait à la Haie-Longue ; extractions minières qui se développèrent au {{XVIIe}}. Le bourg se développe le long de la rive droite du Layon. Des vignes sont cultivées à flanc de coteau et des propriétaires d'Angers y installent au {{XVIs}} de jolies demeures<ref name="cport">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|14-19}}</ref>.

[[Fichier:Saintaubindeluigne collage 2014a.jpg|right|thumb|upright=1.1|alt=Photographies de Saint-Aubin.|Saint-Aubin-de-Luigné]]

* les vestiges du [[château de la Haute-Guerche]] (inscrit MH), des {{XIIIe}}, {{XIVe}}, {{XVe}} et {{XVIs}}s<ref name="merimee">Ministère de la Culture, Architecture et patrimoine (base Mérimée), janvier 2010</ref> ;

Au {{XIXs}} on trouve des sites de production de chaux dans plusieurs endroits du département, dont à Montjean ([[Châteaupanne]]), Rochefort, Chalonnes, Saint-Aubin<ref>DRAC Pays de la Loire, ''Fours à chaux de Montjean-sur-Loire'', coll. Reflets du Conseil général de Maine-et-Loire, 24 septembre 2003</ref> ([[Saint Aubin de Luigné - La Petite Brosse|la Petite-Brosse]]) et Chaudefonds<ref>Office de tourisme Loire-Layon, ''Monument & Petit patrimoine'', mai 2015</ref>. On trouve également à Saint-Aubin une [[Carrière de l'Orchère|carrière de calcaire]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté DIDD - 2014 n° 82'', du 3 avril 2014</ref>.

Diverses manifestations se déroulent dans l'année, notamment le salon estival de peinture tous les ans en juillet et août. Autrefois s'y déroulait en juillet, à partir de 1972, la ''Fête des vins millésimés''<ref name="cport" />. Le 20{{e}} salon estival de peinture de Saint-Aubin-de-Luigné s'est déroulé en juillet et août 2021 à la salle Jean-de-Pontoise avec onze des dix-neuf invités d'honneur des années précédentes<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Val-du-Layon. Vingt ans de peinture à l'honneur'', 5 août 2021</ref>.

Présence de plusieurs équipements : un espace culturel (bibliothèque), des équipements sportifs (terrain de football, société de boule de fort), et un camping situé en bord de Layon. On y pratique aussi la [[boule de fort]]<ref name="bdf49" />.

Le village se trouve au sud de la Loire, dans la [[vallée du Layon]], qui bénéficie de la douceur du climat angevin favorable à la culture, notamment à la viticulture<ref name="bdf49">BDF49, ''[[BDF49 Saint-Aubin#St Aubin : commune|La commune de St Aubin]]'' <small>[[https://web.archive.org/web/20171105150640/http://bdf49.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=6:saint-aubin-de-luigne-49&catid=13:saint-aubin&Itemid=38 archive]]</small>, janvier 2010</ref>. Saint-Aubin-de-Luigné se situe dans l'appellation des [[Vins du Layon|Coteaux-du-Layon (AOC)]]<ref>Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), ''Fiche de Saint-Aubin-de-Luigné (49)'', septembre 2012 — Coteaux du Layon Saint-Aubin-de-Luigné ou Saint-Aubin et Coteaux du Layon Saint-Aubin-de-Luigné ou Saint-Aubin Sélection de grains nobles.</ref>, appelation dont l'aire géographique s'étend sur les communes de Aubigné-sur-Layon, Beaulieu-sur-Layon, Bellevigne-en-Layon, Brigné, Chalonnes-sur-Loire, Champ-sur-Layon, Chanzeaux, Chaudefonds-sur-Layon, Cléré-sur-Layon, Concourson-sur-Layon, Faveraye-Mâchelles, Faye-d'Anjou, La Fosse-de-Tigné, La Jumellière, Martigné-Briand, Nueil-sur-Layon, Passavant-sur-Layon, Rablay-sur-Layon, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné, Saint-Georges-sur-Layon, Tancoigné, Terranjou, Tigné, Trémont, Val-du-Layon, Les Verchers-sur-Layon. Ce vignoble angevin de vin blanc liquoreux est implanté sur des coteaux dont l'exposition permet l'obtention de vendanges surmûries<ref>Décret n° 0272 du 24 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Coteaux du Layon », JORF n° 0272 du 24 novembre 2011 page 19757, texte n° 68.<br />Institut national de l'origine et de la qualité, ''Aire géographique - Fiche produit - Coteaux du Layon'', 28 janvier 2019 (statut FR : AOC - statut CE : AOP)</ref>.

Saint-Aubin-de-Luigné s'étend sur {{unité|15.19|km|2}} ({{unité|1519|hectares}}) sur une partie basse (vallée du Layon, alt. mini 12 mètres) et une partie haute (coteaux du Layon, alt. maxi 104 mètres)<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>, et se situe sur les unités paysagères du plateau des Mauges, du couloir du Layon et de la Loire des promontoires<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. Plusieurs points de vue sont présents sur son territoire, dont un panorama sur la vallée du Layon au moulin Guérin et un panorama sur la vallée de la Loire à la Corniche Angevine (site protégé), où se trouve la [[chapelle Notre-Dame de Lorette]]. La commune est dans la zone [[Zones Natura 2000 en Maine-et-Loire|Natura 2000]] de la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, zone de 90 kilomètres le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes'', juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)</ref>. La zone de la Vallée du Layon est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.