« 1701 » : différence entre les versions

De Wiki-Anjou
(moulin à vent du Val Hulin)
(château de Pimpéan)
 
(6 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 9 : Ligne 9 :
* 1740 environ, le marquis de Turbilly commence ses défrichements dans le Baugeois.
* 1740 environ, le marquis de Turbilly commence ses défrichements dans le Baugeois.
* 1749-1752, création des manufactures de toiles à voile (Angers, Beaufort) et de toiles peintes (Angers, Tournemine).
* 1749-1752, création des manufactures de toiles à voile (Angers, Beaufort) et de toiles peintes (Angers, Tournemine).
* 1773, lancement des ''[[Affiches d'Angers, et de la province d'Anjou - 31 juillet 1773 - p 1|Affiches d'Angers]]'', premier journal de l'Anjou.
* 1773, lancement des ''[[Affiches d'Angers, et de la province d'Anjou - 31 juillet 1773 - p 1|Affiches d'Angers]]'', premier journal de l'Anjou fondé par le notaire Deville et repris en 1781 par l'imprimeur-éditeur Mame<ref>Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), ''Les trente dates qui ont marqué les Angevins'' par Sylvain Bertoldi, dans ''Vivre à Angers'' n° 329, janvier 2009</ref>.
* [[1787]], réunions de l'Assemblée provinciale d'Anjou.
* [[1787]], réunions de l'Assemblée provinciale d'Anjou.
* [[1789]], désignation des représentants des trois Ordres (clergé, noblesse, tiers états) aux États généraux, Révolution.
* [[1789]], désignation des représentants des trois Ordres (clergé, noblesse, tiers états) aux États généraux, Révolution.
Ligne 20 : Ligne 20 :
{{Modèle:Article détaillé}} ''Voir [[les grandes périodes en Anjou]].''
{{Modèle:Article détaillé}} ''Voir [[les grandes périodes en Anjou]].''


Édifices angevins datant du {{XVIIIe}} : [[château des Basses Minières]], [[château de Chambiers]], [[château de la Grandière]], [[Domaine de l'Isle Briand|château de l'Isle-Briand]], [[château de la Montchevaleraie]], [[château de Montgeoffroy]], [[château de Narcé]], [[Site troglodytique des Perrières|site des Perrières]], [[Moulin à eau de Sautré|moulin de Sautré]], [[Moulins à vent d'Ardenay|moulins d'Ardenay]], [[Moulin à vent des Bleuces|moulin des Bleuces]], [[Moulin à vent de la Bigottière|moulin de la Bigottière]], [[Moulin à vent de la Croix Cadeau|moulin de la Croix Cadeau]], [[Moulin à vent du Fresne|moulin du Fresne]], [[Moulin à vent de la Pinsonnerie|moulin de la Pinsonnerie]], [[Moulin à vent des Quatre Croix|moulin des Quatre Croix]], [[Moulin à vent du Rat|moulin du Rat]], [[Moulin à vent de la Tranchée|moulin de la Tranchée]], [[Moulin à vent du Val Hulin|moulin du Val Hulin]], etc. Dans la seconde moitié du {{XVIIIe}}, on dénombre 723 moulins à vent et 634 moulins à eau<ref>Christian Cussonneau, ''Moulins d'Anjou'', ''Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France'', Service régional de l'Inventaire des Pays de la Loire, coll. ''Images du patrimoine'', publ. l'Inventaire (Paris), 1991, p. 7 — Sur ce sujet, voir [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulins angevins]].</ref>.
Édifices angevins datant du {{XVIIIe}} : [[Site troglodytique des Perrières|site des Perrières]], châteaux [[château des Basses Minières|des Basses Minières]], [[château de Chambiers|de Chambiers]], [[château d'Échuilly|d'Échuilly]], [[château de la Grandière|de la Grandière]], [[Domaine de l'Isle Briand|de l'Isle-Briand]], [[château Le Lavouër|Le Lavouër]], [[château de la Montchevaleraie|de la Montchevaleraie]], [[château de Montgeoffroy|de Montgeoffroy]], [[château de Narcé|de Narcé]], [[château de Pimpéan|de Pimpéan]], moulins [[Moulin à eau de Sautré|de Sautré]], [[Moulins à vent d'Ardenay|d'Ardenay]], [[Moulin à vent des Bleuces|des Bleuces]], [[Moulin à vent de la Bigottière|de la Bigottière]], [[Moulin à vent de la Croix Cadeau|de la Croix Cadeau]], [[Moulin à vent du Fresne|du Fresne]], [[Moulin à vent des Giraults|des Giraults]], [[Moulin à vent de la Pinsonnerie|de la Pinsonnerie]], [[Moulin à vent des Quatre Croix|des Quatre Croix]], [[Moulin à vent du Rat|du Rat]], [[Moulin à vent de La Salle|de La Salle]], [[Moulin à vent de la Tranchée|de la Tranchée]], [[Moulin à vent du Val Hulin|du Val Hulin]], etc. Dans la seconde moitié du {{XVIIIe}}, on dénombre {{unité|723|moulins}} à vent et {{unité|634|moulins}} à eau<ref>Christian Cussonneau, ''Moulins d'Anjou'', ''Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France'', Service régional de l'Inventaire des Pays de la Loire, coll. ''Images du patrimoine'', publ. l'Inventaire (Paris), 1991, p. 7 — Sur ce sujet, voir [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulins angevins]].</ref>.


Circonscriptions administratives, financières et judiciaires au sein de la province d'Anjou : sénéchaussées d'Angers, de Château-Gontier, de La Flèche, de Baugé, de Beaufort, de Saumur et de Loudun.
Circonscriptions administratives, financières et judiciaires au sein de la province d'Anjou : sénéchaussées d'Angers, de Château-Gontier, de La Flèche, de Baugé, de Beaufort, de Saumur et de Loudun.
Ligne 40 : Ligne 40 :
Les greniers à sel sont des entrepôts pour le sel de gabelle (impôt royal), impôt indirect très impopulaire<ref>Jean-Michel Gorry, ''Les ressorts de juridiction des greniers à sel sous l'Ancien Régime'', UMR 7324 CITERES - Laboratoire Archéologie et Territoires (Université de Tours), 2017-2021</ref>.
Les greniers à sel sont des entrepôts pour le sel de gabelle (impôt royal), impôt indirect très impopulaire<ref>Jean-Michel Gorry, ''Les ressorts de juridiction des greniers à sel sous l'Ancien Régime'', UMR 7324 CITERES - Laboratoire Archéologie et Territoires (Université de Tours), 2017-2021</ref>.


 
== Notes ==
----
 
 
{{Références}}
{{Références}}



Dernière version du 12 septembre 2024 à 17:08


1701 en Anjou

Ça c'est passé en Anjou
Année 1701



1701 en Anjou

XVIIIe siècle : Aucun événement marquant ne touche l'Anjou avant la fin du XVIIIe siècle. La misère est grande dans la province et va en s'aggravant à la veille de la Révolution. Plusieurs épidémies touchent l'Anjou du XVIIIe, comme en 1707[1],[2].

L'Anjou d'Ancien Régime est constituée de contrastes régionaux. Les Mauges, au sud-ouest, produisent du seigle, du méteil, du lin. L'élevage des bovins est l'activité essentielle. L'industrie des toiles progresse autour de Cholet. Le sol est maigre et les chemins sont mauvais. Au nord de la Loire, le Segréen ressemble aux Mauges : mêmes cultures chétives sur des terres naturellement froides. Un tiers des terrains sont incultes. Entre Mayenne et Loir, les sols sont plus fertiles. On y cultive le froment. Au sud du Loir, ce sont les sols sont pauvres. Près des trois quarts de la superficie du Baugeois est constitué de forêts, bois et landes. Des expériences de défrichement améliorent les prairies et l'élevage des moutons. Au sud de la Loire, le Saumurois et les coteaux du Layon compte une importante activité viticole. Les plaines sont le domaine de grandes cultures. La région débouche sur la Loire où le trafic commercial est important. Au XVIIIe, le travail agricole et le petit artisanat emploient la grande majorité de la population[1],[2],[3].

Principaux événements du XVIIIe siècle :

  • 1709-1710, crise de subsistances et épidémies.
  • 1740 environ, le marquis de Turbilly commence ses défrichements dans le Baugeois.
  • 1749-1752, création des manufactures de toiles à voile (Angers, Beaufort) et de toiles peintes (Angers, Tournemine).
  • 1773, lancement des Affiches d'Angers, premier journal de l'Anjou fondé par le notaire Deville et repris en 1781 par l'imprimeur-éditeur Mame[4].
  • 1787, réunions de l'Assemblée provinciale d'Anjou.
  • 1789, désignation des représentants des trois Ordres (clergé, noblesse, tiers états) aux États généraux, Révolution.
  • 1790, création du département de Maine-et-Loire, installation de l'assemblée départementale.
  • 1793, début de la guerre de Vendée : prise de Cholet, Saumur et Angers, batailles de Cholet et Saint-Florent-le-Vieil, attaque d'Angers.
  • 1793-1794, La terreur à Angers, durant les multiples troubles que connaît alors la France.
  • 1796, le général royaliste de la guerre de Vendée Jean-Nicolas Stofflet est fusillé à Angers.
  • 1800, traité de Montfaucon[5],[6].

Article détaillé Voir les grandes périodes en Anjou.

Édifices angevins datant du XVIIIe : site des Perrières, châteaux des Basses Minières, de Chambiers, d'Échuilly, de la Grandière, de l'Isle-Briand, Le Lavouër, de la Montchevaleraie, de Montgeoffroy, de Narcé, de Pimpéan, moulins de Sautré, d'Ardenay, des Bleuces, de la Bigottière, de la Croix Cadeau, du Fresne, des Giraults, de la Pinsonnerie, des Quatre Croix, du Rat, de La Salle, de la Tranchée, du Val Hulin, etc. Dans la seconde moitié du XVIIIe, on dénombre 723 moulins à vent et 634 moulins à eau[7].

Circonscriptions administratives, financières et judiciaires au sein de la province d'Anjou : sénéchaussées d'Angers, de Château-Gontier, de La Flèche, de Baugé, de Beaufort, de Saumur et de Loudun.

Sénéchaux de l'Anjou au XVIIIe : Amable Robin, Auguste-Pierre-Louis Leclerc de Brion et Augustin-Félix-Elisabeth Barrin La Galissonnière.

Philippe V, roi d'Espagne, Louis XV et Philippe de France se succèdent au titre de duc d'Anjou.

1701 en France

Royaume de France : Louis XIV (1643-1715) est roi de France et de Navarre de 1643 à 1715.

Cadre administratif de l'Ancien Régime :

  • Au niveau judiciaire, les prévôtés sont chargées des délits mineurs, au-dessus desquelles on trouve les présidiaux ;
  • Au niveau fiscal, le royaume est divisé en paroisses, en élections puis en généralités ;
  • Au niveau de la gouvernance, les circonscriptions militaires (circonscription territoriale comprenant plusieurs bailliages ou sénéchaussées) sont placés sous l'autorité d'un gouverneur[8].

Trois catégories de juridictions se côtoient avec leurs propres compétences : royales (bailliages, prévôtés...), seigneuriales (châtellenies...) et spécialisées (maîtrises des eaux et forêts, élections, greniers à sel...)[9].

Les greniers à sel sont des entrepôts pour le sel de gabelle (impôt royal), impôt indirect très impopulaire[10].

Notes

  1. a et b Jacques Boussard, Histoire de l'Anjou, dans Visages de l'Anjou, coll. Provinciales, Éditions des Horizons de France (Paris), 1951, p.71
  2. a et b Jean Delumeau, Démographie et mentalités : la mort en Anjou (XVIIe-XVIIIe siècle), dans Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 27ᵉ année, N. 6, 1972, p. 1389-1399
  3. Élizabeth Verry et Jean-Luc Marais (avec la participation de Patrick Le Nouëne), Histoire et art, dans Anjou Maine-et-Loire, Éd. Christine Botton (Paris), 2010, p. 52
  4. Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), Les trente dates qui ont marqué les Angevins par Sylvain Bertoldi, dans Vivre à Angers n° 329, janvier 2009
  5. Histoire de l'Anjou par Jacques Boussard, op. cit., p. 50
  6. Service départemental d'archives de Maine-et-Loire (dir. Élizabeth Verry), XVIIIe siècle, 2010-2017 (lire)
  7. Christian Cussonneau, Moulins d'Anjou, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Service régional de l'Inventaire des Pays de la Loire, coll. Images du patrimoine, publ. l'Inventaire (Paris), 1991, p. 7 — Sur ce sujet, voir Moulins angevins.
  8. Encyclopédie Larousse, Ancien Régime, 2010-2020
  9. Jean-Michel Gorry, Les bailliages royaux, UMR 7324 CITERES - Laboratoire Archéologie et Territoires, 2014-2020 (Université de Tours)
  10. Jean-Michel Gorry, Les ressorts de juridiction des greniers à sel sous l'Ancien Régime, UMR 7324 CITERES - Laboratoire Archéologie et Territoires (Université de Tours), 2017-2021



550843960987XIe10011040XIIe1101XIIIe1201XIVe130113481382XVe1401143414631473XVIe15011515152215291576XVIIe16011602161316851692XVIIIe17011703170717191739177817871788178917901800
XIXe1810182018301840185018601870188018901900XXeXXIe