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La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. ''[[Rochefort]]'', puis {{nobr|''Rochefort-sur-Loire''}}. | La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'[[Glossaire#A|Ancien Régime]]<ref>Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».</ref>. ''[[Rochefort]]'', puis {{nobr|''Rochefort-sur-Loire''}}. | ||
Rochefort-sur-Loire est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes Loire Layon Aubance|Loire-Layon-Aubance]], après disparition de [[Communauté de communes Loire-Layon|Loire-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Chalonnes-sur-Loire|de Chalonnes-sur-Loire]] (Rochefort en 1793, [[Canton de Chalonnes-sur-Loire (ancien)|Chalonnes]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Rochefort-sur-Loire'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Rochefort-sur-Loire (49259)'', 2020</ref>. La commune est initialement chef-lieu de canton, formé des communes de Chaudefonds, Denée, Mozé, Saint-Aubin et Rochefort. | |||
Son code commune (Insee) est 49259 et son code postal est 49190. Les habitants se nomment les Rochefortais et les Rochefortaises. Sa population est de {{formatnum:1537}} habitants en 1962, {{formatnum:1814}} en 1982 et {{formatnum:2355}} en 2017<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2017|2017]])</ref>. La commune de Rochefort-sur-Loire appartient à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers<ref name="insee-gae" />. | Son code commune (Insee) est 49259 et son code postal est 49190. Les habitants se nomment les Rochefortais et les Rochefortaises. Sa population est de {{formatnum:1537}} habitants en 1962, {{formatnum:1814}} en 1982 et {{formatnum:2355}} en 2017<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2017|2017]])</ref>. La commune de Rochefort-sur-Loire appartient à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers<ref name="insee-gae" />. | ||
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== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
La voie antique de la rive gauche de la Loire y longe les coteaux. Le village fortifié d'origine est implanté dans la vallée, protégé par les trois promontoires de [[Saint-Offange]], [[Saint-Symphorien]] et [[Dieuzie]]. Mais c'est plus haut, au bas des coteaux, à l'abri des crues, que s'implantera le bourg d'aujourd'hui. La situation du château de Saint-Offange en fait un verrou pour la Loire et les routes des deux rives. Comme dans le reste de l'Anjou, la population sera touchée par plusieurs vagues épidémiques, par exemple par la dysenterie en [[1707]]. Au {{XVIIIs}}, Rochefort-sur-Loire relève de l'élection d'Angers<ref name="cport1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|467-475}}</ref>{{,}}<ref>''[[BDF49 L'Anjou#Rochefort-sur-Loire|Coteaux du Layon et région de Rochefort]]'' <small>[[http://web.archive.org/web/20171105151144/http://bdf49.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=17:rochefort-sur-loire&catid=14:l-anjou&Itemid=43 archive]]</small>, février 2010</ref>{{,}}<ref>Jean-Louis Robin, ''1707, 1740, 1779, 1834, de multiples épidémies à Rochefort s/Loire'', dans ''Revue de l'APEC Rochefort-sur-Loire'', n° 38, printemps 2021, p. 6-12</ref>. | La voie antique de la rive gauche de la Loire y longe les coteaux. Le village fortifié d'origine est implanté dans la vallée, protégé par les trois promontoires de [[Saint-Offange]], [[Saint-Symphorien]] et [[Dieuzie]]. Mais c'est plus haut, au bas des coteaux, à l'abri des crues, que s'implantera le bourg d'aujourd'hui. La situation du château de Saint-Offange en fait un verrou pour la Loire et les routes des deux rives. Comme dans le reste de l'Anjou, la population sera touchée par plusieurs vagues épidémiques, par exemple par la dysenterie en [[1707]]. Au {{XVIIIs}}, Rochefort-sur-Loire relève de l'élection d'Angers<ref name="cport1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|467-475}}</ref>{{,}}<ref>''[[BDF49 L'Anjou#Rochefort-sur-Loire|Coteaux du Layon et région de Rochefort]]'' <small>[[http://web.archive.org/web/20171105151144/http://bdf49.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=17:rochefort-sur-loire&catid=14:l-anjou&Itemid=43 archive]]</small>, février 2010</ref>{{,}}<ref>Jean-Louis Robin, ''1707, 1740, 1779, 1834, de multiples épidémies à Rochefort s/Loire'', dans ''Revue de l'APEC Rochefort-sur-Loire'', n° 38, printemps 2021, p. 6-12 (APEC, Association patrimoine environnement culture)</ref>. | ||
Patrimoine architectural<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Rochefort-sur-Loire)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name="cport1989-p468">Dictionnaire Célestin Port de 1989, ''op. cit.'', p. 468</ref> : | Patrimoine architectural<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Rochefort-sur-Loire)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name="cport1989-p468">Dictionnaire Célestin Port de 1989, ''op. cit.'', p. 468</ref> : | ||
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== Commerce et artisanat == | == Commerce et artisanat == | ||
À la fin des années 1980, la commune est encore un centre agricole (cultures dans la vallée) et viticole (vignoble sur les coteaux), un centre d'attraction économique (commerces, zone artisanale) et un centre touristique (camping, piscine, plage)<ref name="cport1989-p469">Dictionnaire Célestin Port de 1989, ''op. cit.'', p. 469</ref>. Dans les années 1970 on y trouve deux boucheries, deux épiceries (Spar et Unico, à l'emplacement précédemment d'un tailleur), trois cafés, une quincaillerie (où les pointes étaient vendues au kilo), un coiffeur, un magasin de pêche, deux charcuteries, deux boulangeries, une mercerie, un tabac-presse, un grainetier, deux garages auto et un garage pour cycles<ref name="temoignage-commerces">Témoignage oral d'une personne de Rochefort-sur-Loire.</ref>. On y trouve également un tonnelier (pl. St-Jean), un maréchal ferrand (rue R. Gasnier)<ref name="temoignage-commerces" />, une fabrique de [[Tire-bouchon cep de vigne|tire-bouchons]]<ref name="cpasquier">Christine Pasquier-Croiset, ''Le tire-bouchon {{citation|cep de vigne}}'', mars 2017, dans ''Revue de l'APEC Rochefort-sur-Loire'', n° 33, printemps 2018 — Voir [[Tire-bouchon cep de vigne|Ets Siret]]</ref> et un atelier de confection<ref name="cport1989-p469" />. Côté services, présences d'un bureau de poste distributeur, d'une pharmacie, de médecins | À la fin des années 1980, la commune est encore un centre agricole (cultures dans la vallée) et viticole (vignoble sur les coteaux), un centre d'attraction économique (commerces, zone artisanale) et un centre touristique (camping, piscine, plage)<ref name="cport1989-p469">Dictionnaire Célestin Port de 1989, ''op. cit.'', p. 469</ref>. Dans les années 1970 on y trouve deux boucheries, deux épiceries (Spar et Unico, à l'emplacement précédemment d'un tailleur), trois cafés, une quincaillerie (où les pointes étaient vendues au kilo), un coiffeur, un magasin de pêche, deux charcuteries, deux boulangeries, une mercerie, un tabac-presse, un grainetier, deux garages auto et un garage pour cycles<ref name="temoignage-commerces">Témoignage oral d'une personne de Rochefort-sur-Loire.</ref>. On y trouve également un tonnelier (pl. St-Jean), un maréchal ferrand (rue R. Gasnier)<ref name="temoignage-commerces" />, une fabrique de [[Tire-bouchon cep de vigne|tire-bouchons]]<ref name="cpasquier">Christine Pasquier-Croiset, ''Le tire-bouchon {{citation|cep de vigne}}'', mars 2017, dans ''Revue de l'APEC Rochefort-sur-Loire'', n° 33, printemps 2018 (APEC, Association patrimoine environnement culture) — Voir [[Tire-bouchon cep de vigne|Ets Siret]]</ref> et un atelier de confection<ref name="cport1989-p469" />. Côté services, présences d'un bureau de poste distributeur, d'une pharmacie, de médecins, d'un kinésithérapeute, etc<ref name="temoignage-commerces" />{{,}}<ref name="cport1989-p469" />. | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
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Les courses à Rochefort-sur-Loire ont fêtées leurs 128 ans en août 2019, avec une participation d'environ {{unité|8000|personnes}} sur quatre jours<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers. Un dimanche aux courses à Rochefort-sur-Loire'', 11 août 2019</ref>. | Les courses à Rochefort-sur-Loire ont fêtées leurs 128 ans en août 2019, avec une participation d'environ {{unité|8000|personnes}} sur quatre jours<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers. Un dimanche aux courses à Rochefort-sur-Loire'', 11 août 2019</ref>. | ||
Diverses manifestations ont lieu chaque année : rando VTT Rochefortiche (mai), marché de la poésie (juillet), fête des moules (mi-juillet), courses hippiques (15 août) et [[randonnée des vendanges]] (octobre). La 43{{e}} édition de la Fête des moules s'est déroulée les samedi 13 et dimanche {{date|14 juillet 2019}} sur la zone de loisirs à proximité du camping et du Louet. Au programme, restauration, fête foraine, spectacles, vide-greniers et feu d'artifice, à cette manifestation estivale qui reçoit environ {{unité|10000|personnes}} chaque année et qui a débutée en 1974 à l'initiative de quatre commerçants, Réthoré, Riobé, Goislard et Gasté<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''43{{e}} Fête des moules à Rochefort-sur-Loire'', journal du 22 juillet 2019, édition d'Angers, p. 5</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Rochefort-sur-Loire. « On a commencé avec 50 kg »'', 24 juin 2023</ref>. | Diverses manifestations ont lieu chaque année : rando VTT Rochefortiche (mai), marché de la poésie (juillet), fête des moules (mi-juillet), courses hippiques (15 août) et [[randonnée des vendanges]] (octobre). La 43{{e}} édition de la Fête des moules s'est déroulée les samedi 13 et dimanche {{date|14 juillet 2019}} sur la zone de loisirs à proximité du camping et du Louet. Au programme, restauration, fête foraine, spectacles, vide-greniers et feu d'artifice, à cette manifestation estivale qui reçoit environ {{unité|10000|personnes}} chaque année et qui a débutée en 1974 à l'initiative de quatre commerçants, messieurs Réthoré, Riobé, Goislard et Gasté<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''43{{e}} Fête des moules à Rochefort-sur-Loire'', journal du 22 juillet 2019, édition d'Angers, p. 5</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Rochefort-sur-Loire. « On a commencé avec 50 kg »'', 24 juin 2023</ref>. | ||
[[File:Rochefort pont cartepostale.jpg|right|thumb|upright=1|alt=Photographie du pont du Louet.|Pont du Louet]] | [[File:Rochefort pont cartepostale.jpg|right|thumb|upright=1|alt=Photographie du pont du Louet.|Pont du Louet]] | ||
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Au nord-ouest du bourg on trouve la [[boire]] de la Ciretterie, au sud de la Loire et en face de la commune de [[La Possonnière]]. Elle comporte notamment deux franchissements, le pont des Robins et le gué de la Chapelle. Ce bras mort n'est connecté au bras principal de la Loire qu'une partie de l'année<ref>Ouest France, ''Pourquoi il faut sauver la boire de la Ciretterie'', 26 novembre 2015</ref>. | Au nord-ouest du bourg on trouve la [[boire]] de la Ciretterie, au sud de la Loire et en face de la commune de [[La Possonnière]]. Elle comporte notamment deux franchissements, le pont des Robins et le gué de la Chapelle. Ce bras mort n'est connecté au bras principal de la Loire qu'une partie de l'année<ref>Ouest France, ''Pourquoi il faut sauver la boire de la Ciretterie'', 26 novembre 2015</ref>. | ||
Localités aux alentours : [[Béhuard]] ({{unité|2.8|km}}), [[La Possonnière]] ({{unité|3.0|km}}), [[Savennières]] ({{unité|3.1|km}}), [[Saint-Aubin-de-Luigné]] ({{unité|3.2|km}}), [[Denée]] ({{unité|4.5|km}}), [[Chaudefonds-sur-Layon]] ({{unité|5.1|km}}), [[Saint-Lambert-du-Lattay]] ({{unité|6.2|km}}), [[Beaulieu-sur-Layon]] ({{unité|7.3|km}}), [[Saint-Jean-de-la-Croix]] ({{unité|7.4|km}}) et [[Mozé-sur-Louet]] ({{unité|8.0|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Rochefort-sur-Loire (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>. | Localités aux alentours : [[Béhuard]] ({{unité|2.8|km}}), [[La Possonnière]] ({{unité|3.0|km}}), [[Savennières]] ({{unité|3.1|km}}), [[Saint-Aubin-de-Luigné]] ({{unité|3.2|km}}), [[Denée]] ({{unité|4.5|km}}), [[Chaudefonds-sur-Layon]] ({{unité|5.1|km}}), [[Saint-Lambert-du-Lattay]] ({{unité|6.2|km}}), [[Beaulieu-sur-Layon]] ({{unité|7.3|km}}), [[Saint-Jean-de-la-Croix]] ({{unité|7.4|km}}) et [[Mozé-sur-Louet]] ({{unité|8.0|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Rochefort-sur-Loire (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>. Le Layon marque la limite entre Rochefort et Saint-Aubin, dans le bas de [[Chaume]]<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Rochefort-sur-Loire. Le Layon dans tous ses états au cœur d'une conférence'', 17 février 2024 (selon Jean-Louis Robin, Association patrimoine environnement culture de Rochefort)</ref>. | ||
Randonnées : Plusieurs randonnées sont possibles sur son territoire, dont le [[sentier GR 3]] (Montsoreau - Champtoceaux) qui passe par la commune<ref>[[Sentier GR 3]], mai 2012</ref>. | Randonnées : Plusieurs randonnées sont possibles sur son territoire, dont le [[sentier GR 3]] (Montsoreau - Champtoceaux) qui passe par la commune<ref>[[Sentier GR 3]], mai 2012</ref>. | ||
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:• Michel Nouaille-Degorce, ''Un donjon de l'an 1000 : Rochefort-sur-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2006 (ISBN 9782844784766). | :• Michel Nouaille-Degorce, ''Un donjon de l'an 1000 : Rochefort-sur-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2006 (ISBN 9782844784766). | ||
:• Michel Nouaille-Degorce, ''À Rochefort-sur-Loire, au cœur du bourg, un monument d'histoire(s)'', Éd. Hérault (Maulévrier), 2015 (ISBN 9782740703144) | :• Michel Nouaille-Degorce, ''À Rochefort-sur-Loire, au cœur du bourg, un monument d'histoire(s)'', Éd. Hérault (Maulévrier), 2015 (ISBN 9782740703144) | ||
:• Revue de l'APEC de Rochefort-sur-Loire (Association patrimoine environnement culture) | |||
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Sources et annotations | Sources et annotations | ||
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: | : Les [[Rochefort|formes anciennes]] du nom. | ||
Version du 15 mars 2024 à 17:51
Rochefort-sur-Loire | |
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Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Saumurois |
Arrondissement | arr. d'Angers |
Canton | cant. de Chalonnes s/Loire |
Intercommunalité | cc Loire Layon Aubance |
Code Insee, postal | 49259, 49190 |
Habitants | Les Rochefortais(es) |
Données locales | altitudes, coordonnées, populations, superficies |
Site web | site officiel |
Rochefort-sur-Loire est une commune ligérienne de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), à un quinzaine de kilomètres au sud-ouest d'Angers et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial.
Le bras, le Louet, traverse ce territoire de bord de Loire.
Situation administrative
La commune est née à la Révolution, remplaçant les seigneuries et paroisses de l'Ancien Régime[1]. Rochefort, puis Rochefort-sur-Loire.
Rochefort-sur-Loire est membre de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance, après disparition de Loire-Layon, et se trouve dans le canton de Chalonnes-sur-Loire (Rochefort en 1793, Chalonnes en 1801[2]) et l'arrondissement d'Angers[3]. La commune est initialement chef-lieu de canton, formé des communes de Chaudefonds, Denée, Mozé, Saint-Aubin et Rochefort.
Son code commune (Insee) est 49259 et son code postal est 49190. Les habitants se nomment les Rochefortais et les Rochefortaises. Sa population est de 1 537 habitants en 1962, 1 814 en 1982 et 2 355 en 2017[4]. La commune de Rochefort-sur-Loire appartient à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers[3].
Mairie : place de l'Hôtel de Ville, 49190 Rochefort-sur-Loire (tél. 02 41 78 70 24, courriel rochefortsurloire).
Un projet de modification des limites territoriales entre Chalonnes et Rochefort est étudié en 2018 pour une petite zone chalonnaise de la vallée, deux hameaux et quelques parcelles agricoles. Le projet de transfert des lieux-dits de Robinsonette et des Verdeaux reçoit un avis favorable en novembre des conseils municipaux de Chalonnes et de Rochefort, puis est entériné par la préfecture de Maine-et-Loire le 29 novembre 2018, agrandissant ainsi la vallée de Rochefort[5],[6],[7].
Histoire et patrimoine
La voie antique de la rive gauche de la Loire y longe les coteaux. Le village fortifié d'origine est implanté dans la vallée, protégé par les trois promontoires de Saint-Offange, Saint-Symphorien et Dieuzie. Mais c'est plus haut, au bas des coteaux, à l'abri des crues, que s'implantera le bourg d'aujourd'hui. La situation du château de Saint-Offange en fait un verrou pour la Loire et les routes des deux rives. Comme dans le reste de l'Anjou, la population sera touchée par plusieurs vagues épidémiques, par exemple par la dysenterie en 1707. Au XVIIIe siècle, Rochefort-sur-Loire relève de l'élection d'Angers[8],[9],[10].
Patrimoine architectural[11],[12] :
- L'église Sainte-Croix (inscrite MH), du XIXe siècle, clocher-tour du XVIe siècle ;
- Les châteaux de Dieuzie, de l'Epronnière, de la Guimonnière, de Roche-Moron, de St-Offange (XIIIe s., en ruines), de Piedgue, de Saint-Symphorien, de Lietron, de Bellerive, de Suronde ;
- Demeure rue Basse-du-Martreau (XVIIIe), maison dite la Cour de Pierre (rue de la Grande-Cour, des XVe, XVIe et XVIIIe), maisons place de l'église(XVe et XVIe), maisons place du Pilory (XVIe, XVIIe et XIXe), maison rue Haute-du-Martreau (XVIIIe) ;
- La fontaine et l'oratoire de Saint-Lézin, à La Croix-Blanche ;
- Le manoir dit château du Pilory, des XVe, XVIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
- Le manoir de la Voie, chemin-des-Loges, du XVIe siècle ;
- Les rochers de St-Offange, de St-Symphorien et de Dieuzie (cheminées volcaniques en vallée).
Cité ligérienne
Ce village ligérien se situe entre fleuve et coteaux, dans le Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, de Sully-sur-Loire (45) à Chalonnes-sur-Loire, dans une zone Natura 2000 pour la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, et dans le site classé de la confluence Maine Loire et des coteaux angevins[13],[14].
La zone de la Vallée de la Loire aval, des Ponts-de-Cé à Ingrandes et La Varenne, est classée espace naturel sensible (ENS)[15].
Territoire viticole
Cette région bénéficie de la douceur du climat angevin favorable à la culture, et notamment à la viticulture (vins d'Anjou, Coteaux-du-Layon, Quarts-de-Chaume). Rochefort-sur-Loire se situe dans l'appellation viticole des Coteaux-du-Layon (AOC)[16], vin blanc liquoreux dont le vignoble est implanté sur la partie sud-est du Massif armoricain et dont l'exposition des coteaux permet l'obtention de vendanges surmûries[17].
C'est un viticulteur de Rochefort, Louis Mignot, qui est à l'origine du verre à vin d'Anjou[18].
Commerce et artisanat
À la fin des années 1980, la commune est encore un centre agricole (cultures dans la vallée) et viticole (vignoble sur les coteaux), un centre d'attraction économique (commerces, zone artisanale) et un centre touristique (camping, piscine, plage)[19]. Dans les années 1970 on y trouve deux boucheries, deux épiceries (Spar et Unico, à l'emplacement précédemment d'un tailleur), trois cafés, une quincaillerie (où les pointes étaient vendues au kilo), un coiffeur, un magasin de pêche, deux charcuteries, deux boulangeries, une mercerie, un tabac-presse, un grainetier, deux garages auto et un garage pour cycles[20]. On y trouve également un tonnelier (pl. St-Jean), un maréchal ferrand (rue R. Gasnier)[20], une fabrique de tire-bouchons[21] et un atelier de confection[19]. Côté services, présences d'un bureau de poste distributeur, d'une pharmacie, de médecins, d'un kinésithérapeute, etc[20],[19].
Loisirs et culture
Depuis 1941 Rochefort-sur-Loire héberge le club de poètes dit « l'École de Rochefort », fondé par le poète Jean Bouhier et le peintre Pierre Penon. Un centre poétique, au sein de la bibliothèque municipale, un marché annuel de la poésie et des publications poétiques entretiennent toujours la flamme. La commune est labellisée Village en poésie[22]. Une galerie d'art actuel a été inaugurée en mai 2018, présentant par exemple fin 2018 une exposition collective intitulée Intimes, formats et portraits[23].
Présence de plusieurs infrastructures sportives et d'un champ de courses, l'hippodrome du Val Fleuri (anciennement hippodrome du Marais[8]) avec piste en herbe de 1 330 mètres inaugurée le 21 juillet 1889[24], mais aussi d'une piscine et d'une plage (Louet). Sur la commune on pratique aussi la boule de fort et la pêche, notamment sur le Louet.
Les courses à Rochefort-sur-Loire ont fêtées leurs 128 ans en août 2019, avec une participation d'environ 8 000 personnes sur quatre jours[25].
Diverses manifestations ont lieu chaque année : rando VTT Rochefortiche (mai), marché de la poésie (juillet), fête des moules (mi-juillet), courses hippiques (15 août) et randonnée des vendanges (octobre). La 43e édition de la Fête des moules s'est déroulée les samedi 13 et dimanche 14 juillet 2019 sur la zone de loisirs à proximité du camping et du Louet. Au programme, restauration, fête foraine, spectacles, vide-greniers et feu d'artifice, à cette manifestation estivale qui reçoit environ 10 000 personnes chaque année et qui a débutée en 1974 à l'initiative de quatre commerçants, messieurs Réthoré, Riobé, Goislard et Gasté[26],[27].
Quelques associations présentes sur la commune[28] :
- Amicale des Sapeurs-Pompiers, dont l'objet est d'organiser des manifestations autour des sapeurs-pompiers ;
- Les bouffées d'art, dont l'objet est la promotion de l'art dans le cadre d'activités pédagogiques et culturelles ;
- Le Cri, dont l'objet est la promotion, l'organisation et la gestion de projets et d'activités ;
- Les déchiffreurs de paysages, dont l'objet est de favoriser la rencontre des hommes avec le paysage ;
- Foyer des jeunes, dont l'objet est de permettre aux jeunes de participer à un ensemble varié d'activités ;
- Histoires de jouer, dont l'objet est de promouvoir et de développer les jeux de société ;
- Paroles de Rochefortais, dont l'objet est de contribuer à l'amélioration du bien être des habitants de la commune ;
- Rochefort en poésie, dont l'objet est de développer des activités littéraires et culturelles autour du centre de poésie ;
- Rochefort en randonnée, dont l'objet est la pratique de la marche.
L'école intercommunale de musique Loire-Layon dispense des cours à Rochefort-sur-Loire, à Chalonnes-sur-Loire, à La Possonnière et à Saint-Georges-sur-Loire[29].
Espace et territoire
La commune rurale de Rochefort-sur-Loire s'étend sur 28,01 km2 (2 801 hectares)[7] et son altitude varie de 12 à 104 mètres. Le Louet traverse son territoire, tandis que la Loire marque sa limite nord. Au sud, sur le village voisin de Saint-Aubin-de-Luigné, se trouve le Layon qui marque la limite des Mauges[30].
Une partie de son territoire se trouve sur la Loire des promontoires, tandis que sa partie Est se trouve sur les plateaux de l'Aubance[31]. À l'est du bourg, sur la route de Chalonnes, on trouve le site de la Corniche Angevine. Au nord, ce sont les bords de Loire. De la vallée, émergent trois pointes rocheuses, Saint-Offange, Saint-Symphorien et Dieuzie ; buttes insubmersibles dominant l'étiage de 10 à 35 mètres[32]. Le pont venant de Rochefort, et se dirigeant vers Béhuard et Savennières, enjambe le bras des Lombardières[30].
Le Louet borde le bas du bourg. Ce cours d'eau est un bras de la Loire qui s'écoule entre Juigné-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire. Sur la Loire angevine, il y a peu de ponts jusqu'au XIXe siècle. Au dessus du Louet, à Rochefort, un pont suspendu est construit en 1837. Ceux des Lombardières et de la Guillemette datent de 1888. Ils sont détruits à la fin de la Seconde Guerre mondiale et reconstruits ensuite[33].
Au nord-ouest du bourg on trouve la boire de la Ciretterie, au sud de la Loire et en face de la commune de La Possonnière. Elle comporte notamment deux franchissements, le pont des Robins et le gué de la Chapelle. Ce bras mort n'est connecté au bras principal de la Loire qu'une partie de l'année[34].
Localités aux alentours : Béhuard (2,8 km), La Possonnière (3,0 km), Savennières (3,1 km), Saint-Aubin-de-Luigné (3,2 km), Denée (4,5 km), Chaudefonds-sur-Layon (5,1 km), Saint-Lambert-du-Lattay (6,2 km), Beaulieu-sur-Layon (7,3 km), Saint-Jean-de-la-Croix (7,4 km) et Mozé-sur-Louet (8,0 km)[35]. Le Layon marque la limite entre Rochefort et Saint-Aubin, dans le bas de Chaume[36].
Randonnées : Plusieurs randonnées sont possibles sur son territoire, dont le sentier GR 3 (Montsoreau - Champtoceaux) qui passe par la commune[37].
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L'office de tourisme se trouve à Chalonnes-sur-Loire (office de tourisme Loire-Layon).
Notes
Bibliographie
- • Michel Nouaille-Degorce, Aux frontières de la Vendée : Rochefort-sur-Loire (1789-1795), Éd. Hérault (Maulévrier), 2004 (ISBN 9782740701997)
- • Michel Nouaille-Degorce, Un donjon de l'an 1000 : Rochefort-sur-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2006 (ISBN 9782844784766).
- • Michel Nouaille-Degorce, À Rochefort-sur-Loire, au cœur du bourg, un monument d'histoire(s), Éd. Hérault (Maulévrier), 2015 (ISBN 9782740703144)
- • Revue de l'APEC de Rochefort-sur-Loire (Association patrimoine environnement culture)
Sur le même sujet
- • Le hameau de Chaume
- • Le hameau des Lombardières
- • Monument aux morts de Rochefort-sur-Loire
- • De la Loire au Layon
- • Rochefort-sur-Loire en photos
- • Mots angevins à Rochefort : bourrier, fieûre, guéné-enfondu, iraigne, leune, roler, taquet, urée, etc.
Sources et annotations
- ↑ Assemblée nationale constituante, le 11 novembre 1789 : « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ».
- ↑ École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Rochefort-sur-Loire, 2007
- ↑ a et b Insee, Géographie administrative et d'étude - Commune de Rochefort-sur-Loire (49259), 2020
- ↑ Population de Maine-et-Loire (1999, 2017)
- ↑ Ouest-France, La Vallée de Rochefort va s'étendre, 28 septembre et 13 octobre 2018
- ↑ Ouest-France, Des lieux-dits chalonnais bientôt rochefortais ?, 19 novembre 2018
- ↑ a et b Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté n° DRCL/BI/2018-169 du 29 novembre 2018, portant modification des limites territoriales des communes de Chalonnes-sur-Loire et Rochefort-sur-Loire, RAA spécial n° 85 du 30 novembre 2018, p. 9 et 10 (fraction de territoire de 20 ha 51 a 67 ca).
- ↑ a et b Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. III (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 467-475
- ↑ Coteaux du Layon et région de Rochefort [archive], février 2010
- ↑ Jean-Louis Robin, 1707, 1740, 1779, 1834, de multiples épidémies à Rochefort s/Loire, dans Revue de l'APEC Rochefort-sur-Loire, n° 38, printemps 2021, p. 6-12 (APEC, Association patrimoine environnement culture)
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Rochefort-sur-Loire), mai 2012
- ↑ Dictionnaire Célestin Port de 1989, op. cit., p. 468
- ↑ DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, mai 2012
- ↑ Confluence Maine-Loire et coteaux angevins, Décret du 23 février 2010 portant classement d'un site, JORF n° 0047 du 25 février 2010, page 3564, texte n° 2 (sur Légifrance).
- ↑ Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire, 2018
- ↑ Décret n° 0272 du 24 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Coteaux du Layon », JORF n° 0272 du 24 novembre 2011 page 19757, texte n° 68.
- ↑ Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), Aire géographique - Fiche produit - Coteaux du Layon, 28 janvier 2019 (statut FR : AOC - statut CE : AOP)
- ↑ Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou (coord. Janine Brouard), Les Vignerons en Anjou dans la première moitié du XXe siècle, Éd. l'Harmattan (Paris), 1990, p. 32
- ↑ a b et c Dictionnaire Célestin Port de 1989, op. cit., p. 469
- ↑ a b et c Témoignage oral d'une personne de Rochefort-sur-Loire.
- ↑ Christine Pasquier-Croiset, Le tire-bouchon « cep de vigne », mars 2017, dans Revue de l'APEC Rochefort-sur-Loire, n° 33, printemps 2018 (APEC, Association patrimoine environnement culture) — Voir Ets Siret
- ↑ Ouest-France, Pourquoi Rochefort-sur-Loire tourne le dos à la poésie…, 27 juin 2018
- ↑ Ouest-France, Exposition « Intimes » à la galerie Corbata Rosa, 26 novembre 2018
- ↑ Les Courses Hippiques, Hippodrome - Rochefort sur Loire - Fleuri du Val de Loire, 2010-2019
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Angers. Un dimanche aux courses à Rochefort-sur-Loire, 11 août 2019
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, 43e Fête des moules à Rochefort-sur-Loire, journal du 22 juillet 2019, édition d'Angers, p. 5
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Rochefort-sur-Loire. « On a commencé avec 50 kg », 24 juin 2023
- ↑ Journal officiel, Annonces du JO Associations, mai 2012
- ↑ Ouest-France, Chalonnes-sur-Loire. L'école de musique affiche un record d'inscriptions, 21 septembre 2021
- ↑ a et b IGN et BRGM, Géoportail (Rochefort-sur-Loire 49), mai 2012
- ↑ Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
- ↑ Dominique Oudot, Les îles de la Loire angevine armoricaine, dans Norois, n° 142, avril-juin 1989, p. 206
- ↑ Ouest France, Pour être incollable sur les ponts !, 15 février 2016
- ↑ Ouest France, Pourquoi il faut sauver la boire de la Ciretterie, 26 novembre 2015
- ↑ Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Rochefort-sur-Loire (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- ↑ Le Courrier de l'Ouest, Rochefort-sur-Loire. Le Layon dans tous ses états au cœur d'une conférence, 17 février 2024 (selon Jean-Louis Robin, Association patrimoine environnement culture de Rochefort)
- ↑ Sentier GR 3, mai 2012
- Les formes anciennes du nom.