Patrimoine angevin
Si l'Anjou est connue pour son fleuve, ses châteaux et son vin, dont plusieurs sites sont mondialement connus, d'autres éléments liés à sa situation naturelle, à son histoire et à son patrimoine la compose. Son territoire est à identité multiple.
« Riche de particularités architecturales et historiques, telles que la Tenture de l'Apocalypse d'Angers ou encore l'Abbaye royale de Fontevraud, l'Anjou est une terre de curiosités. Les vignobles, les troglodytes, les anciennes mines d'ardoise, les clochers tors et la gastronomie locale sont autant d'éléments qui constituent l'identité de l'Anjou. »
— Département de Maine-et-Loire, nov. 2024[1]
L'eau
Le Maine-et-Loire possède un important réseau hydrographique, dont la Loire est la principale composante. C'est également un carrefour de rivières ; comme la Mayenne, la Sarthe et le Loir qui forment la Maine.
Encore aujourd'hui on y trouve plusieurs types de bateaux, comme par exemple les fûtreaux ou les gabares.
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Les hommes
De nombreuses personnes ont marqué l'Anjou dans divers domaines, comme Foulques Nerra, les Plantagenêt, René d'Anjou, mais aussi comme les écrivains Hervé Bazin ou Joachim Du Bellay, ou bien encore le sculpteur David d'Angers, sans compter les juristes Jean Bodin et Guillaume Poyet.
Plus de détail sur les pages histoire, personnalités angevines, les Angevins racontent.
Le bâti
Du fait de son histoire et sa situation géographique, le Maine-et-Loire recèle de nombreux bâtiments historiques, tels ses châteaux et ses manoirs, près de mille, ou bien encore ses moulins qui se rendirent célèbres durant les guerres de Vendée. Le département compte près de 800 édifices classés ou inscrits[2].
Des plus anciens édifices angevins, on peut par exemple citer le château d'Angers, le château de Pouancé, la cathédrale d'Angers, l'abbaye de Fontevraud, l'église Saint-Aubin de Blaison, l'église Notre-Dame de Cunault, le prieuré de Saint-Rémy, etc.
Sur le plan patrimonial, on peut également citer les châteaux du Plessis-Bourré, de Brézé, de Baugé, de Montsoreau, de Saumur, de Brissac, ainsi que la maison d'Adam, le logis de la Gachetière, le manoir de Jeanne de Laval, le moulin de la Herpinière, et les édifices religieux de Notre-Dame-des-Ardilliers, Notre-Dame de Béhuard, etc[3].
Plus de détail sur les pages architecture angevine, monuments, châteaux, églises, moulins.
On y trouve aussi des habitats particuliers, les troglodytes, mais aussi la forme particulière des clochers tors, comme par exemple celui de Saint-Denis de Pontigné, sans compter ses toits en ardoise qui couvrent la région.
Les mots
Comme dans beaucoup d'autres régions, l'Anjou possède son parler. Le patois angevin est divers selon les régions angevines, mais reste encore très présent dans le quotidien.
Marc Leclerc inaugure au début du XXe siècle l'écriture de rimiaux, publiant notamment en 1926 Rimiaux d'Anjou. La forme est ensuite popularisée par plusieurs écrivains et poètes du parler angevin comme Émile Joulain et Yvon Péan. Ils crédibilisent le parler d'Anjou en lui donnant une dimension littéraire poétique.
À la fin du XXe siècle, jusqu'au début du XXIe, deux associations assurent la diffusion et la promotion de ce parler, les Amis du folklore et des parlers d'Anjou et les Compagnons des terroirs[4].
Plus de détail sur les pages patois angevin, dictionnaire des mots de l'Anjou, Rimiaux.
Et puis
D'autres éléments composent le patrimoine du département comme la boule de fort, ses vins et sa cuisine, la douceur angevine, le Cadre noir, etc.
L'Anjou dans la tradition : dictons et croyances, arbre de mai, mariage, sorciers, proverbes, chanson, etc.
Notes
Bibliographie
- • Sylvain Bertoldi dir., Archives d'Anjou : mélanges d'histoire et d'archéologie angevines, Association des amis des archives d'Anjou (Angers), 1998
- • Jacques Boisléve, Les vitraux vendéens et les maîtres verriers angevins, Hérault (Maulévrier), 1982
- • Jo Coutant, Le patrimoine ardoisier trélazéen et angevin, mémoire de DEA (Pihet C. dir.), Université d'Angers, 2003
- • Dominique Fournier, Mots d'Galarne, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1998
- • Claire Giraud-Labalte, Les Angevins et leurs monuments : 1800-1840, Société d'études angevines (Angers), 1996
- • Michel Gruet, Mégalithes en Anjou, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2005
- • Catherine Nédélec et Coralie Pilard, Tout sur l'Anjou, Éditions Ouest-France (Rennes), 2022
- • Edmond Rubion, Le Patrimoine : souvenirs du terroir angevin, E. Rubion (Beaupréau), 1980
- • Danièle Sallenave, Dictionnaire amoureux de la Loire, Plon (Paris), 2014
- • Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908
- • Paul Wagret, Jacques Boussard, Jacques Levron et Simone Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, coll. Provinciales, Éd. Horizons de France (Paris), 1951
- • Anjou Maine-et-Loire, coll. Encyclopédie Bonneton, Christine Botton éditeur (Paris), 2010
Autres sources et annotations
- ↑ Assises des départements 2024, Conseil départemental de Maine-et-Loire, novembre 2024
- ↑ Sur ce sujet voir Monuments historiques de Maine-et-Loire.
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, éditions révisées de 1965 à 1996 (voir)
- ↑ Sur ce sujet voir Écrivains et poètes patoisants.
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