87 314
modifications
m (li Université d'Angers) |
m (corr) |
||
(3 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
== De la Préhistoire à l'Empire romain == | == De la Préhistoire à l'Empire romain == | ||
[[ | [[File:Oppidum d'Angers-2.jpeg|thumb|right|link=Juliomagus|alt=Plan des découvertes protohistoriques exposé au musée d'Angers.|Découvertes pré- et protohistoriques à Angers.]] | ||
On retrouve des traces préhistoriques d'[[Archéologie|habitat]] dans la région au site de Roc-en-Paille (Chalonnes-sur-Loire, -30000), et en amont de la rivière de la Moine et au sud de la Loire (Doué-la-Fontaine, Le Fief-Sauvin, Mazières-en-Mauges). | On retrouve des traces préhistoriques d'[[Archéologie|habitat]] dans la région au site de Roc-en-Paille (Chalonnes-sur-Loire, -30000), et en amont de la rivière de la Moine et au sud de la Loire (Doué-la-Fontaine, Le Fief-Sauvin, Mazières-en-Mauges). | ||
Ligne 23 : | Ligne 23 : | ||
== Les comtes d'Anjou == | == Les comtes d'Anjou == | ||
[[ | [[File:Anjou drapeau 2.png|right|thumb|upright=0.6|alt=Drapeau de l'ancienne province d'Anjou.|Drapeau de l'ancienne province d'Anjou]] | ||
L'éclatement de l'Empire Carolingien provoque l'instauration de fiefs dirigés par des comtes, relativement indépendants du royaume de France. Foulques I{{er}} d'Anjou est le premier comte d'Anjou de 930 à 942.<br> | L'éclatement de l'Empire Carolingien provoque l'instauration de fiefs dirigés par des comtes, relativement indépendants du royaume de France. Foulques I{{er}} d'Anjou est le premier comte d'Anjou de 930 à 942.<br> | ||
La menace de nouvelles invasions normandes provoque la construction d'un véritable [[ | La menace de nouvelles invasions normandes provoque la construction d'un véritable [[château d'Angers|fort]] à Angers, à l'emplacement actuel du château, sur un surplomb rocheux dominant de 30 mètres toute la vallée de la Maine. Progressivement la région se développe et de nombreux édifices religieux se construisent pendant cette période, comme l'[[abbaye de Fontevraud]] (1101). | ||
Au {{XIs}} '''[[Foulques Nerra]]''' (Foulques III d'Anjou, 965-1040), comte d'Anjou, est un conquérant. Il fait incendier une grande partie de la ville d'Angers, récupère le Saumurois et prend possession des Mauges ({{XIs}}). Il conforte ses conquêtes par de nombreux châteaux, donjons et abbayes : en Touraine, dans le [[Saumurois]], avec par exemple le château de Trèves, dans les [[Mauges]], avec notamment les forteresses de Montrevault et de Passavant-sur-Layon, dans le [[Baugeois]], avec notamment Baugé. C'est également lui qui fait creuser l'étang Saint-Nicolas à Angers et fait construire l'Abbaye du Ronceray (Angers).<br> | Au {{XIs}} '''[[Foulques Nerra]]''' (Foulques III d'Anjou, 965-1040), comte d'Anjou, est un conquérant. Il fait incendier une grande partie de la ville d'Angers, récupère le Saumurois et prend possession des Mauges ({{XIs}}). Il conforte ses conquêtes par de nombreux châteaux, donjons et abbayes : en Touraine, dans le [[Saumurois]], avec par exemple le château de Trèves, dans les [[Mauges]], avec notamment les forteresses de Montrevault et de Passavant-sur-Layon, dans le [[Baugeois]], avec notamment Baugé. C'est également lui qui fait creuser l'étang Saint-Nicolas à Angers et fait construire l'Abbaye du Ronceray (Angers).<br> | ||
Ligne 36 : | Ligne 36 : | ||
Au fil du {{XIIs}} le comté d'Anjou va s'étendre sur les comtés voisins (Nantais, Maine, Mayenne), en devenant même une des plus grandes principautés françaises de l'époque. Sous la période d'[[Plantagenêt|Henri II]], roi d'Angleterre et comte d'Anjou, l'[[Maine-et-Loire|Anjou]] réunit l'Angleterre, la Normandie, l'Aquitaine et la Bretagne. C'est la période de la dynastie des [[Plantagenêt]] qui initiera les rivalités avec l'Angleterre, et qui déclencheront 200 ans plus tard La Guerre de 100 ans (1346-1453). | Au fil du {{XIIs}} le comté d'Anjou va s'étendre sur les comtés voisins (Nantais, Maine, Mayenne), en devenant même une des plus grandes principautés françaises de l'époque. Sous la période d'[[Plantagenêt|Henri II]], roi d'Angleterre et comte d'Anjou, l'[[Maine-et-Loire|Anjou]] réunit l'Angleterre, la Normandie, l'Aquitaine et la Bretagne. C'est la période de la dynastie des [[Plantagenêt]] qui initiera les rivalités avec l'Angleterre, et qui déclencheront 200 ans plus tard La Guerre de 100 ans (1346-1453). | ||
À la mort d'Henri II, Philippe Auguste prend l'Anjou à Jean d'Angleterre (dit, Jean sans Terre) pour l'annexer au domaine des capétiens ([[La Roche aux Moines|bataille de La Roche aux Moines en 1214]]). S'en suit une période où la région est en proie à la dévastation par les guerres avec les Anglais. C'est au début du {{XIIIs}} que le [[château d'Angers]] est fortifié dans sa forme actuelle par Blanche de Castille, alors régente du jeune Louis IX (Saint Louis), afin de contenir les Anglais et les Bretons. | À la mort d'Henri II, Philippe Auguste prend l'Anjou à Jean d'Angleterre (dit, Jean sans Terre) pour l'annexer au domaine des capétiens ([[La Roche-aux-Moines|bataille de La Roche aux Moines en 1214]]). S'en suit une période où la région est en proie à la dévastation par les guerres avec les Anglais. C'est au début du {{XIIIs}} que le [[château d'Angers]] est fortifié dans sa forme actuelle par Blanche de Castille, alors régente du jeune Louis IX (Saint Louis), afin de contenir les Anglais et les Bretons. | ||
== Les ducs d'Anjou == | == Les ducs d'Anjou == | ||
Ligne 66 : | Ligne 66 : | ||
== Révolution et guerres de Vendée == | == Révolution et guerres de Vendée == | ||
Juste après la révolution de 1789, des récoltes très mauvaises sont à l'origine de quelques têtes coupées, dont le botaniste La Révellière-Lépeaux. S'ensuit le soulèvement des chouans et la guerre de [[Mauges|Vendée]] qui plongent l'Anjou dans de graves troubles. La répression est terrible, des colonnes infernales faisant de très nombreuses victimes.<br> | Juste après la révolution de 1789, des récoltes très mauvaises sont à l'origine de quelques têtes coupées, dont le botaniste La Révellière-Lépeaux. S'ensuit le soulèvement des chouans et la guerre de [[Mauges|Vendée]] qui plongent l'Anjou dans de graves troubles. La répression est terrible, des colonnes infernales faisant de très nombreuses victimes.<br> | ||
À cette époque la Vendée militaire est un territoire couvrant près de {{ | À cette époque la Vendée militaire est un territoire couvrant près de {{unité|14000|km|2}}, réparti sur quatre départements, le Nord de la Vendée et des Deux-Sèvres, la rive gauche de la Loire du Maine-et-Loire (jusqu'aux Ponts-de-Cé) et de la Loire-Atlantique. | ||
Plusieurs batailles auront lieu entre les deux camps, dont les batailles de Cholet (mars 1793, octobre 1793, février 1794), de Jallais (mars 1793), de Chemillé (avril 1793), de Beaupréau (avril 1793, février 1794), de Doué (juin 1793), de Saumur (juin 1793), de Martigné-Briand (juillet 1793), de Vihiers (juillet 1793), de Gesté (février 1794), de Chaudron-en-Mauges (avril 1794), de Chalonnes (mars 1795).<br> | Plusieurs batailles auront lieu entre les deux camps, dont les batailles de Cholet (mars 1793, octobre 1793, février 1794), de Jallais (mars 1793), de Chemillé (avril 1793), de Beaupréau (avril 1793, février 1794), de Doué (juin 1793), de Saumur (juin 1793), de Martigné-Briand (juillet 1793), de Vihiers (juillet 1793), de Gesté (février 1794), de Chaudron-en-Mauges (avril 1794), de Chalonnes (mars 1795).<br> | ||
Il faudra attendre 1800, pour qu'une paix soit définitive ; la pacification avec les chefs vendéens est signée à Montfaucon le 28 janvier 1800. | Il faudra attendre 1800, pour qu'une paix soit définitive ; la pacification avec les chefs vendéens est signée à Montfaucon le {{date|28 janvier 1800}}. | ||
Succédant en partie à la province d'Anjou, c'est en [[1790]] que | Succédant en partie à la province d'Anjou, c'est en [[1790]] que naît le département de [[Maine-et-Loire#Histoire|Maine et Loire]]. | ||
== Le département de Maine-et-Loire == | == Le département de Maine-et-Loire == | ||
Ligne 83 : | Ligne 83 : | ||
== La révolution industrielle == | == La révolution industrielle == | ||
[[ | [[File:Carte maineetloire 1852 levasseur.jpg|right|thumb|link=Le Maine-et-Loire au XIXe siècle|alt=Carte du Maine-et-Loire (1852).|Carte du Maine-et-Loire (1852)]] | ||
Les bouleversements économiques et sociaux du {{XIXs}} transforment la ville d'[[Angers]]. Sous l'influence des reconstructions haussmanniennes de Paris (travaux d'urbanisation), on met en place de grandes artères en centre-ville entre 1820 et 1880. | Les bouleversements économiques et sociaux du {{XIXs}} transforment la ville d'[[Angers]]. Sous l'influence des reconstructions haussmanniennes de Paris (travaux d'urbanisation), on met en place de grandes artères en centre-ville entre 1820 et 1880. | ||
Ligne 91 : | Ligne 91 : | ||
Les manufactures et industries prennent leur essor (Corderie du mail, usines Bessonneau, distillerie Cointreau, bassin ardoisier) et les pépinières se développent (pépinières André Leroy), donnant à la région son renom en horticulture qu'elle garde encore aujourd'hui.<br> | Les manufactures et industries prennent leur essor (Corderie du mail, usines Bessonneau, distillerie Cointreau, bassin ardoisier) et les pépinières se développent (pépinières André Leroy), donnant à la région son renom en horticulture qu'elle garde encore aujourd'hui.<br> | ||
Les productions minières se développent : mines d'ardoise à [[Ardoisières|Trélazé]] et à [[Noyant-la-Gravoyère]], mines de charbon à [[Corniche Angevine|Ardenay]], et mines de fer au nord du département à [[Nyoiseau]]. Les besoins de main d'œuvre étant importants aux [[Ardoisières|ardoisières de Trélazé]], de nombreux Bretons affluent entre 1850 et 1930 ; comme en [[Le Petit Courrier (presse angevine)#Novembre 1911|1911]] où des [[Le Petit Courrier (presse angevine)#Novembre 1911|Concarnois]] viennent pour travailler dans les puits. La production atteint son apogée cette même année, avec un volume de {{ | Les productions minières se développent : mines d'ardoise à [[Ardoisières|Trélazé]] et à [[Noyant-la-Gravoyère]], mines de charbon à [[Corniche Angevine|Ardenay]], et mines de fer au nord du département à [[Nyoiseau]]. Les besoins de main d'œuvre étant importants aux [[Ardoisières|ardoisières de Trélazé]], de nombreux Bretons affluent entre 1850 et 1930 ; comme en [[Le Petit Courrier (presse angevine)#Novembre 1911|1911]] où des [[Le Petit Courrier (presse angevine)#Novembre 1911|Concarnois]] viennent pour travailler dans les puits. La production atteint son apogée cette même année, avec un volume de {{unité|1800000|tonnes}}.<br> | ||
On trouve aussi des sites de production de chaux dans l'est du département (Les Rairies, Mouliherne, Vernantes, Vernoil-le-Fourrier), dans le sud (Doué-la-Fontaine, Vihiers, Montreuil-Bellay) et en bord de Loire ([[Châteaupanne|Montjean-sur-Loire]], Rochefort-sur-Loire, Chalonnes-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné).<br> | On trouve aussi des sites de production de chaux dans l'est du département (Les Rairies, Mouliherne, Vernantes, Vernoil-le-Fourrier), dans le sud (Doué-la-Fontaine, Vihiers, Montreuil-Bellay) et en bord de Loire ([[Châteaupanne|Montjean-sur-Loire]], Rochefort-sur-Loire, Chalonnes-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné).<br> | ||
À Cholet, filatures, tissages et blanchisseries marquent le paysage de la ville. À la fin du {{XIXs}}, la mécanisation des tissages conduit le pays choletais à une reconversion dans le secteur de la chaussure, comme à Saint-Pierre-Montlimart où ÉRAM voit le jour en 1927. | À Cholet, filatures, tissages et blanchisseries marquent le paysage de la ville. À la fin du {{XIXs}}, la mécanisation des tissages conduit le pays choletais à une reconversion dans le secteur de la chaussure, comme à Saint-Pierre-Montlimart où ÉRAM voit le jour en 1927. | ||
Ligne 100 : | Ligne 100 : | ||
== Du XX{{s}} à aujourd'hui == | == Du XX{{s}} à aujourd'hui == | ||
[[ | [[File:Maineetloire logo 150px.png|right|thumb|alt=Logo du département de Maine-et-Loire.|Logo Maine-et-Loire]] | ||
C'est au début du {{XXs}} que l'Université d'Angers crée l'École supérieure d'agriculture d'Angers et l'École supérieure des sciences commerciales d'Angers (ESSCA), donnant à la ville un pôle important de formations. | C'est au début du {{XXs}} que l'Université d'Angers crée l'École supérieure d'agriculture d'Angers et l'École supérieure des sciences commerciales d'Angers (ESSCA), donnant à la ville un pôle important de formations. | ||
En 1908, le pionnier de l'aviation [[René Gasnier]] effectue ses premiers vols dans les champs en contre-bas de la [[Corniche Angevine]]. | En 1908, le pionnier de l'aviation [[René Gasnier]] effectue ses premiers vols dans les champs en contre-bas de la [[Corniche Angevine]]. | ||
À la veille de la [[Mémoire de guerre|Première Guerre mondiale]], le Maine-et-Loire reste un département rural, avec des centres urbains industrialisés. On y trouve les établissements Bessonneau à Angers, les Ardoisières et les Allumettes à Trélazé, une industrie du chapelet et du mousseux à Saumur, une industrie du textile, dont le mouchoir, à Cholet. Le département compte alors {{ | À la veille de la [[Mémoire de guerre|Première Guerre mondiale]], le Maine-et-Loire reste un département rural, avec des centres urbains industrialisés. On y trouve les établissements Bessonneau à Angers, les Ardoisières et les Allumettes à Trélazé, une industrie du chapelet et du mousseux à Saumur, une industrie du textile, dont le mouchoir, à Cholet. Le département compte alors {{unité|500000|habitants}}. Deux régiments sont basés en Anjou, le [[Caserne Tharreau à Cholet|77e]] et le [[Caserne Desjardins à Angers|135{{e}}]] régiment d'infanterie.<br> | ||
Le 1{{er}} août 1914, c'est la mobilisation générale. | Le {{date|1{{er}} août [[1914]]}}, c'est la mobilisation générale. {{unité|90000|angevins}} partiront au front, et près de {{formatnum:20000}} y seront tués. | ||
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, peu de choses viennent troubler la quiétude de la région. En 1939, débute le nouveau conflit. De 1939 à 1940, alors que la Pologne a été envahie par les troupes allemandes, Angers accueille le gouvernement polonais en exil. À cette époque de nombreuses populations partent en exode, comme par exemple ces [[Les Belges en Anjou depuis l'exode de 1940|Belges]] venus en Anjou.<br> | Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, peu de choses viennent troubler la quiétude de la région. En 1939, débute le nouveau conflit. De 1939 à 1940, alors que la Pologne a été envahie par les troupes allemandes, Angers accueille le gouvernement polonais en exil. À cette époque de nombreuses populations partent en exode, comme par exemple ces [[Les Belges en Anjou depuis l'exode de 1940|Belges]] venus en Anjou.<br> | ||
En juin 1940, les troupes allemandes progressent. Les 786 élèves officiers de réserve de l’école de cavalerie, rejoints par d'autres, résistent en défendant le passage de Loire à Saumur, comme ce sera aussi le cas aux Ponts-de-Cé et à Chalonnes-sur-Loire.<br> | En juin 1940, les troupes allemandes progressent. Les {{unité|786|élèves}} officiers de réserve de l’école de cavalerie, rejoints par d'autres, résistent en défendant le passage de Loire à Saumur, comme ce sera aussi le cas aux Ponts-de-Cé et à Chalonnes-sur-Loire.<br> | ||
Angers se trouve dès lors dans la zone occupée contrôlée par les Allemands. Des groupes angevins de résistance se forment, comme le [[Victor Chatenay|réseau Honneur et Patrie]]. Plus de {{ | Angers se trouve dès lors dans la zone occupée contrôlée par les Allemands. Des groupes angevins de résistance se forment, comme le [[Victor Chatenay|réseau Honneur et Patrie]]. Plus de {{unité|1000|résistants}} angevins seront déportés durant le conflit.<br> | ||
Capitale régionale du gouvernement de Vichy, Angers devient aussi en 1941 une capitale provinciale de l'armée allemande. L'administration militaire allemande (Militärverwaltung) s'y installe et exerce son autorité sur dix-sept départements du grand ouest. <br> | Capitale régionale du gouvernement de Vichy, Angers devient aussi en 1941 une capitale provinciale de l'armée allemande. L'administration militaire allemande (Militärverwaltung) s'y installe et exerce son autorité sur dix-sept départements du grand ouest.<br> | ||
S'ajoutant aux bombardements du début du conflit, les ponts de la Loire sont détruits en 1944. Pouancé est la première ville du département libérée le 5 août 1944, par la 5{{e}} division d'infanterie américaine, suivie de Segré le 8, puis du Lion-d'Angers. Le 10, la ville d'Angers est à son tour libérée par les troupes du général Patton, passant la [[Maine]] au [[Pont de Pruniers]]. | S'ajoutant aux bombardements du début du conflit, les ponts de la Loire sont détruits en 1944. Pouancé est la première ville du département libérée le 5 août 1944, par la 5{{e}} division d'infanterie américaine, suivie de Segré le 8, puis du Lion-d'Angers. Le 10, la ville d'Angers est à son tour libérée par les troupes du général Patton, passant la [[Maine]] au [[Pont de Pruniers]]. | ||
Ligne 118 : | Ligne 118 : | ||
S'ouvre alors l'époque de la reconstruction. Nombre d'Angevins sont en attendant hébergés dans des baraquements, comme au [[Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières|parc de la Haye]]. | S'ouvre alors l'époque de la reconstruction. Nombre d'Angevins sont en attendant hébergés dans des baraquements, comme au [[Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières|parc de la Haye]]. | ||
Dans la seconde moitié du {{XXs}} on assiste à une explosion démographique et [[Économie de l'Anjou et de Maine-et-Loire|économique]] sans précédant. En 1957, l'entreprise Thomson s'installe à Angers, suivie de Bull en 1962, puis de l'entreprise Michelin à Cholet. En 1966 c'est le début du développement agricole de la vallée de l'Authion. Et puis, issues de la présence ancienne d'une université, les activités du tertiaire se développent.<br> | Dans la seconde moitié du {{XXs}} on assiste à une explosion démographique et [[Économie de l'Anjou et de Maine-et-Loire|économique]] sans précédant. En 1957, l'entreprise [[Thomson Angers|Thomson]] s'installe à Angers, suivie de [[Bull Angers|Bull]] en 1962, puis de l'entreprise Michelin à Cholet. En 1966 c'est le début du développement agricole de la vallée de l'Authion. Et puis, issues de la présence ancienne d'une université, les activités du tertiaire se développent.<br> | ||
La culture n'est pas en reste : l'acquisition des Tapisseries de Jean Lurçat place la ville comme capitale de l'art textile avec celle de l'Apocalypse. C'est aussi à cette époque que sont créés de nouveaux quartiers (La Roseraie, Belle-Beille, Lac de Maine) et que les anciens sont réaménagés. | La culture n'est pas en reste : l'acquisition des Tapisseries de Jean Lurçat place la ville comme capitale de l'art textile avec celle de l'Apocalypse. C'est aussi à cette époque que sont créés de nouveaux quartiers (La Roseraie, Belle-Beille, Lac de Maine) et que les anciens sont réaménagés. | ||
De nombreuses [[Nouvelles communes de Maine-et-Loire|fusions]] de communes interviennent entre le 1{{er}} janvier 2013 et le 1{{er}} janvier 2017. Le département passe alors de 363 communes à 186. | De nombreuses [[Nouvelles communes de Maine-et-Loire|fusions]] de communes interviennent entre le {{date|1{{er}} janvier 2013}} et le {{date|1{{er}} janvier 2017}}. Le département passe alors de {{unité|363|communes}} à 186. | ||
== Notes == | == Notes == | ||
{{Autres sites | {{Autres sites | ||
| wp = https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Anjou | | wp = https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Anjou | ||
| bnf-data = https://data.bnf.fr/fr/ | | bnf-data = https://data.bnf.fr/fr/ark:/12148/cb153258455 | ||
| cg49 = | | cg49 = | ||
| cg-archives = https://archives.maine-et-loire.fr/decouvrir-et-apprendre/parcourir-lhistoire-de-lanjou/lanjou-au-cours-des-siecles | | cg-archives = https://archives.maine-et-loire.fr/decouvrir-et-apprendre/parcourir-lhistoire-de-lanjou/lanjou-au-cours-des-siecles |