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Nom révolutionnaire des communes de [[Maine-et-Loire]]. C'est à la Révolution que naissent les divisions administratives, communes et départements. En décembre [[1789]], l'Assemblée constituante vote la création des municipalités (communes) et des départements<ref>Décret du 22 décembre 1789 relatif à la loi du 22 décembre 1789 relative à la constitution des assemblées primaires et des assemblées administratives, lettres patentes du roi sur le décret données à Paris au mois de janvier 1790 (''Collection complète des Lois, Décrets, Ordonnances, Règlements et Avis du Conseil d'Etat'', J.P. Duvergier (Paris), 1824).</ref>. | Nom révolutionnaire des communes de [[Maine-et-Loire]]. C'est à la Révolution que naissent les divisions administratives, communes et départements. En décembre [[1789]], l'Assemblée constituante vote la création des municipalités (communes) et des départements<ref>Décret du 22 décembre 1789 relatif à la loi du 22 décembre 1789 relative à la constitution des assemblées primaires et des assemblées administratives, lettres patentes du roi sur le décret données à Paris au mois de janvier 1790 (''Collection complète des Lois, Décrets, Ordonnances, Règlements et Avis du Conseil d'Etat'', J.P. Duvergier (Paris), 1824).</ref>. | ||
La toponymie révolutionnaire vise à faire table rase du passé, éradiquant les noms de châteaux, les références aux rois, les noms de saints, etc. Des milliers de communes françaises changent de nom, la plupart sur une période qui s'étend approximativement d'octobre 1793 à juillet 1794. Dans le département, sur les {{unité|407|communes}}, 89 (soit 22 %) ont des toponymes christianisés. Plusieurs communes angevines portent temporairement un nom révolutionnaire. Certains changements de noms sont significatifs comme par exemples Saint-Aubin-de-Luigné qui devient Luigné-sur-Layon, Saint-Clément-de-la-Place qui prend le nom de {{nobr|La Place}}, Saint-Jean-de-la-Croix qui se transforme en L'Ile-Verte, Saint-Georges-sur-Loire qui devient Beau-Site, etc. D'autres sont de simples laïcisations comme Sainte-Christine qui devient [[Christine]] ou Saint-Lambert-des-Levées qui est transformé en Lambert-des-Levées<ref name="yd-1999">Yves Denéchère, ''Les noms révolutionnaires des communes de Maine-et-Loire'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', t. 106, n° 2, 1999, p. 65-83 ([https://doi.org/10.3406/abpo.1999.4029 lire])</ref>{{,}}<ref>Xavier Maréchaux, ''République et « laïcité » : le nom révolutionnaire des communes de France sous le Consulat et l'Empire (et au-delà), essai de recensement et d'interprétation'', dans ''Napoleonica. La Revue'', 2016/1 (n° 25), p. 94-122 ([ https://doi.org/10.3917/napo.025.0094 lire])</ref> | La toponymie révolutionnaire vise à faire table rase du passé, éradiquant les noms de châteaux, les références aux rois, les noms de saints, etc. Des milliers de communes françaises changent de nom, la plupart sur une période qui s'étend approximativement d'octobre 1793 à juillet 1794. Dans le département, sur les {{unité|407|communes}}, 89 (soit 22 %) ont des toponymes christianisés. Plusieurs communes angevines portent temporairement un nom révolutionnaire. Certains changements de noms sont significatifs comme par exemples Saint-Aubin-de-Luigné qui devient Luigné-sur-Layon, Saint-Clément-de-la-Place qui prend le nom de {{nobr|La Place}}, Saint-Jean-de-la-Croix qui se transforme en L'Ile-Verte, Saint-Georges-sur-Loire qui devient Beau-Site, etc. D'autres sont de simples laïcisations comme Sainte-Christine qui devient [[Christine]] ou Saint-Lambert-des-Levées qui est transformé en Lambert-des-Levées<ref name="yd-1999">Yves Denéchère, ''Les noms révolutionnaires des communes de Maine-et-Loire'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', t. 106, n° 2, 1999, p. 65-83 ([https://doi.org/10.3406/abpo.1999.4029 lire])</ref>{{,}}<ref>Xavier Maréchaux, ''République et « laïcité » : le nom révolutionnaire des communes de France sous le Consulat et l'Empire (et au-delà), essai de recensement et d'interprétation'', dans ''Napoleonica. La Revue'', 2016/1 (n° 25), p. 94-122 ([https://doi.org/10.3917/napo.025.0094 lire])</ref> | ||